Corydalis solida. La corydale à bulbe plein. La fleur est facilement reconnaissable grâce à l'éperon qui prolonge le pétale supérieur de la corolle.
Compte-tenu de la longueur de l'éperon, le nectar est difficile à recueillir par l'abeille mellifère, mais elle a la possibilité de passer la langue par les trous pratiqués dans cet éperon par d'autres insectes. La même pratique de butinage est utilisée par l'abeille sur d'autres fleurs à éperon, comme par exemple la linaire.
Ci-dessous, vue d'ensemble de la corydale, fleurs et feuilles, sur une pelouse bisontine, le 13 mars.
Elle est aussi présente à l'état sauvage dans les les haies et les hêtraies de Franche-Comté: ci-dessous gros plan d'une corydale dans un sous-bois à Ecole-Valentin (Doubs) le 21 mars: