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Oxalis stricta. Oxalis des fontaines, oxalide. Cette plante s'est développée dans une parcelle de prairie récemment convertie pour le maraîchage. L'abeille mellifère apprécie cette plante qui fleurit en juillet août.

Haut du Them (Haute Saône), 15 août.

Potentilla reptans. Sauf erreur, la plante photographiée est la potentille rampante. Rencontrée en juin sur un terrain vague, non loin d'un rucher... Voir aussi la potentille arbustive.

Extrait de l'image permettant de voir la couleur foncée du pollen qui sera emporté à la ruche:

 
 
 

Mentha spicata. Floraison en août et septembre. Les abeilles sont nombreuses sur les fleurs dès la fin juillet.

Le nénuphar ou nénufar n'a pas besoin d'être présenté. J'ai pu observer quelques butineuses sur les fleurs fin juillet.

N'ayant pas la faculté de marcher sur l'eau, j'ai dû me contenter de prendre des photos de loin au téléobjectif, sans pouvoir photographier l'abeille dans la corolle de la fleur.

Étang de Boffy, plateau des Mille Étangs, Servance (Haute-Saône)

 

Geranium pratense. Cette fleur est bien présente sur les riches pâtures du Haut-Doubs. Photographiée début juin à Vaux et Chantegrue, Doubs, altitude 900m.

Mentha suaveolens. Plante fortement aromatique d'un mètre de haut. La floraison a lieu en août et septembre. Les abeilles la trouvent au bord des chemins, dans les praieries humides pâturées ou les fossés. Image ci-dessous: on remarque la silhouette d'une petite abeille sauvage au-dessus de la fleur.

Le spécimen photographié est cultivé.

Dactylis glomerata: Cette plante herbacée qui peut dépasser un mètre de hauteur pousse sur les sols ensoleillés et secs, les bords de chemins et de routes. Elle produit beaucoup de pollen lors de la floraison de mai à septembre.

Gros plan sur l'abeille dont le front et les pattes sont couvertes de pollen. Les corbeilles à pollen sont déjà bien garnies.

La tige élancée avec les étamines proéminentes:

Haut du Them (Haute-Saône) altitude 460m, 12 juin.

Viburnum. La variété photographiée est une viorne persistante. Floraison en mai juin.

Solidago virgaurea. Plante de montagne (Haut-Doubs, Jura) de 80 cm de hauteur, qui fleurit de juillet à octobre dans les clairières et rocailles. On en trouve aussi dans des jardins. Cette plante est bien visitée par les abeilles mellifères.

Elle n'est pas invasive comme le solidage du Canada.

Thymus praecox. Le thym couché ou thym précoce. Plante ne dépassant pas 12 cm de hauteur. Elle se plaît sur tous types de sols, secs, ensoleillés et fleurit de juin à août. Comme toutes les variétés de thym, elle est très appréciée des abeilles.

Région du lac de Remoray (Doubs) altitude 850 m.

Ligustrum japonicum. Rencontré dans les haies séparatives, le troène du Japon fleurit en juin-juillet. Les fleurs sont surtout visitées par les mouches, mais aussi quelquefois par l'abeille mellifère.

                       

Solidago canadensis.  Espèce invasive venue du Canada. Les abeilles l'apprécient.

Un beau pollen:

Voir aussi le solidage verge d'or qui n'est pas une espèce invasive.

Picris hieracioides. En bordure de chemin ou dans les friches, cette plante rameuse qui peut atteindre un mètre de haut intéresse l'abeille mellifère pour le nectar et le pollen de ses fleurs. La floraison s'étale de juillet à octobre.

Le front de l'abeille est pollinisé:

La picride en compagnie d'eupatoire chanvrine, au second plan.

Villersexel (Haute-Saône), 28 août.

Trifolium. Une manne pour les abeilles de juillet à septembre.

Couleur du pollen de trèfle:

Une belle pelouse de trèfle:

Hosta plantaginea 'Grandiflora'. Ou hosta, hosta plantain. Plante d'ombre ou de mi-ombre, ce lys est bien visité par les abeilles qui s'introduisent profondément dans la corolle pour y recueillir le nectar.

 

Linum usitatissimum. Utilisé pour ses fibres textiles et ses graines oléagineuses, le lin fait sa réapparition en Franche-Comté. Les abeilles apprécient le nectar de ces petites fleurs bleu pale de juin à août.

Les fleurs de lin réapparaissent sur cette parcelle en jachère qui avait été semée l'année précédente:

Région de Montbozon (Haute-Saône), fin Août.

 

Tilia vulgaris. Un arbre bien aimé des abeilles et des hommes. La floraison en juin-juillet ne passe pas inaperçue: le bourdonnement des butineuses qui investissent les tilleuls est perceptible à plusieurs dizaines de mètres. Le tilleul détient aussi des records de longévité: 500 à 600 ans. En Franche-Comté, dans une forêt de Besançon, il en est un de 370 ans. Il est d'ailleurs désigné sur les cartes topographiques comme borne cadastrale depuis 1699.

Le tilleul quadricentenaire de la forêt de Besançon Chailluz. Quinze mètres de haut et 1,60 m de diamètre:

Helianthus annuus. Inutile de présenter cette plante magnifique qui fait le bonheur des insectes... et des oiseaux, si on leur en laisse un peu! La plante photographiée n'est pas transgénique.

Un gros dépôt de pollen sur la tête!

De gauche à droite: xylocope, abeille sauvage et abeille mellifère:

Les mésanges adorent (9 septembre):

Galega officinalis. Cette plante découverte le long d'un talus d'une route nouvellement créée attire très peu l'abeille mellifère. Il a fallu un peu de patience pour en observer une. On remarquera la belle pelote de pollen orange qu'elle a déjà recueillie.

Collecte du nectar sous la surveillance d'un guetteur à longues antennes:

Cette belle plante est toxique pour les ovins, bovins et chevaux. Voir au besoin wikipedia.

Villersexel, Haute-Saône.

Geranium pusillum. Dans la famille des géraniums, l'espèce de cette rubrique semble être le géranium fluet. On trouve cette plante de 30 cm sur les terrains rocailleux. Floraison de juin à septembre.

 

Echinops sphaerocephalus. Comme tous les chardons, la boule azurée attire quantité de butineurs dont l'abeille mellifère.

Cichorium intybus. Elle fleurit le bord des routes de juillet à septembre. La chicorée est visitée par un grand nombre de butineurs dont l'abeille mellifère:

Ci-dessous une abeille sauvage. On peut distinguer sur sa tête les trois ocelles qu'elle a de commun avec l'abeille mellifère.

Ci-dessous un joli syrphe (Hélophile à bandes grises):

La chicorée participe à la décoration des talus routiers. Vive le fauchage tardif !

Villersexel Haute-Saône, altitude 270m.

Geranium robertianum. On le trouve au pied des murs, dans les sols retournés, les zones à gravats, les talus semi-ombragés, les bords de chemins.

Alcea. Passerose ou rose à bâton. Plante rustique à croissance rapide qui fleurit de juin à septembre, période pendant laquelle la nourriture se fait rare pour les abeilles. La rose trémière est ainsi bien visitée par les abeilles mellifères et sauvages.

Le pollen se colle sur le corps de l'abeille dès qu'elle passe à proximité des pistils. Voir l'explication de ce phénomène dans l'article de la mauve musquée.

La rose trémière offre de nombreuses nuances de couleurs.

Ci-dessous, en comparaison avec les roses présentées plus haut qui ont souffert de la canicule, une rose trémière du sud de la France qui a bénéficié d'un printemps bien arrosé. La plante atteint 2,50 m:

Digitalis purpurea.  Elle croît sur les sols acides des Vosges. Plante élancée d'un mètre cinquante, elle fleurit deux fois par an. Les fleurs s'ouvrent sur la tige en commençant par le bas. Jusqu'à cette année 2024, je n'avais vu que des bourdons sur cette plante. Le printemps particulièrement pluvieux a permis une abondance exceptionnelle de digitales dans les Vosges Saônoises.

Digitales et millepertuis s'installent sur l'espace libéré par une coupe de bois.

"La Chaume", Haut du Them, Haute-Saône, altitude 550m.

Melampyrum pratense. Présente dans les clairières ou en bordure de forêt dans les zones de mi-ombre, cette plante est courtisée principalement par les abeilles sauvages et les bourdons, qui récoltent le nectar dans la corolle des fleurs. De rares abeilles mellifères sont aussi intéressées par le nectar, mais ne le prélèvent qu'à l'extérieur de la corolle, à la base des pétales, près du nectaire (d'après mes observations).

Abeille mellifère:

Bourdons:

Gros plan sur les fleurs:

Le talus routier dans la forêt, au soleil du matin. La Pile, Vosges Saônoises, altitude 480 m le 12 août.

Pimelea. Originaire d'Australie, cette plante est capable de résister à la chaleur. Elle est bien fréquentée par les abeilles mellifères. Floraison constatée de mai à juillet.

Rhododendron. Rhododendron ou azalée. Plante rustique bien connue des hommes et des abeilles. Forme des arbustes sur les sols acides. On trouve une multitude de variétés de couleurs différentes. Floraison suivant les espèces de mars à août.

Lilium martagon. Photo prise dans le Haut Doubs, altitude 700 m.

 
 
 

Salvia sclarea L. "Sclarée" ou encore "Toute bonne". Cette plante qui atteint le mètre est décorative, aromatique, médicinale et mellifère. Très odorante, elle est particulièrement appréciée de l'abeille charpentière (xylocope) comme on peut le voir sur les images qui suivent. Floraison de juin à septembre.

Les pistils de la fleur "enfarinent" copieusement le bel habit noir du xylocope.

Le massif à l'entrée du CHU de Besançon le 16 juin où je n'ai pas eu la chance de voir une abeille mellifère:

 

Lycopus europaeus: Chanvre d'eau, patte de loup. Une plante qui est présente sur les sols humides. La floraison, de juillet à septembre rencontre un grand succès auprès de l'abeille mellifère qui récolte nectar et pollen.

Le pollen récolté est de couleur blanc crème:

Le lycope d'Europe au premier plan dans la nature sauvage de la zone humide:

Haut du Them, Haute-Saône, 21 août.

Melilotus albus. On le rencontre au bord des routes, sur les terrains vagues. Il est très apprécié par les abeilles. La plante dépasse souvent un mètre de hauteur.

Voir aussi le mélilot jaune.

 

Phaseolus vulgaris L. Il y a toujours quelque chose à butiner dans le jardin. Dès les premiers jours de l'été, les fleurs des haricots sont visitées par l'abeille mellifère. La fleur du haricot est fermée et l'abeille ne peut récolter que le nectar, en glissant sa langue entre les pétales.

 

Le xylocope aussi s'intéresse au haricot:

 

En plus de l'effet décoratif, le tournesol planté dans une ligne de haricots permet de gagner de la place dans le jardin, peut servir de tuteur et attire les pollinisateurs:

Achillea millefolium L. L'achillée millefeuille fleurit de mai à octobre. Elle est qualifiée de plante mellifère, mais après six années d'observation des achillées, nombreuses en Franche-Comté, j'ai pu photographier ce 19 août 2023 la première abeille que j'ai vue butiner cette fleur! On remarquera une belle quantité de pollen sur les cuisses de l'abeille. Mais ce pollen proviendrait-il d'autres fleurs?

Détail de l'image précédente:

Hypericum calycinum. La fleur de cette variété de millepertuis possède des étamines très longues et très souples, et l'abeille mellifère, compte-tenu de son poids (un dixième de gramme!), ne peut s'y poser pour récolter le pollen. Cela l'oblige à effectuer un ramassage en "rase-mottes" au dessus de la fleur, en effectuant une danse frénétique. Ainsi, l'agitation et le bourdonnement ne passent pas inaperçus sur le massif de fleurs.

Ci-dessous, un agrandissement de l'image précédente pour mettre en évidence la technique de récolte du pollen en plein vol!:

Pour la petite abeille sauvage ci-dessous, pas de problème, il lui suffit d'agripper quelques étamines pour collecter tranquillement le pollen. Cette abeille ne mesure que 6 mm de longueur; voir le cirse pour la comparaison de taille avec l'abeille mellifère. On retrouve aussi cette minuscule abeille dans une posture similaire sur le chèvrefeuille du japon.

Un bel ensemble de millepertuis à grandes fleurs à Auxon-Dessus (Doubs). Voir aussi le millepertuis taché et le millepertuis commun

Senecio fluviatilis. Comme son nom l'indique, cette plante d'un mètre cinquante illumine de jaune les berges de ruisseaux et rivières. Elle accueille abeilles mellifères, abeilles sauvages, bourdons, papillons, etc.

Ci-dessous, un longicorne: le lepture tacheté:

Beulotte Saint Laurent, Haute-Saône, un 23 juillet.

Sonchus oleraceus. Laiteron maraîcher, commun, lisse ou potager. Une plante de la famille des Asteraceae.

Ci-dessous, détail de l'image précédente pour mettre en évidence la corbeille à pollen:

Vue générale de la plante:

Haut du Them, Haute-Saône, altitude 450m, mi-août.

 

Buddleja davidii.  L'arbre à papillons aux fleurs bleues-violettes est une espèce cultivée.  Il attire une multitude de butineurs, mais peu d'abeilles mellifères (contrairement au buddléia jaune et au buddléia blanc)

Exemples de butineurs fréquentant le budléia de David: le xylocope, qui est la plus grosse abeille existante en Europe. Le xylocope est photographié aussi sur l'épiaire laineux:

Une quantité de papillons, comme le flambé:

ou l'écaille chinée:

 

 

 

 

 

 

Buddleia davidii. J'ai rencontré cette espèce d'arbre à papillons à fleurs blanches dans un caniveau. Je n'ai pu identifier de quelle variété de buddléia il s'agit exactement. Cette plante est très intéressante pour les abeilles qui la visitent en grand nombre, contrairement au buddléia cultivé aux fleurs de couleur bleu-violet qui attire davantage les papillons (observation personnelle). Ce buddléia blanc ne craint pas la canicule et fleurit de juin à septembre, deux atouts importants pour l'abeille mellifère. Un autre buddléia, le buddléia jaune, est aussi très apprécié des abeilles.

Au bord de la chaussée, à Ecole-Valentin (Doubs), le 25 juillet, après quelques semaines de canicule:

Asclepias. "L'herbe aux perruches". Une plante importante du point de vue écologique, qui fournit du nectar à de nombreux pollinisateurs. Elle est aussi la plante hôte du papillon monarque. Abondamment présente dans le jardin de Catherine et Serge, elle accueille de nombreuses abeilles mellifères en cette fin de juin.

Une belle langue...

La plante peut atteindre un mètre et demi de hauteur et dégage un agréable parfum de vanille.

Les Guidons, Mélisey (Haute Saône) altitude 450m, 29 juin.

Dahlia. Ici une belle variété de dahlia nain à feuilles pourpres. Il attire de nombreux butineurs.

Détail de l'inflorescence:

Ci-dessous, une abeille sauvage.

Le contraste de couleurs entre la fleur et la feuille est saisissant. Avenue de l'Helvétie, Besançon.

 

Phacelia tanacetifolia. La phacélie attire un grand nombre de butineurs dont l'abeille mellifère.

Abeille mellifère et abeilles modèle réduit autour de la phacélie:

Vue éloignée de la plante:

 

Geranium rozanne. Cette variété rozanne a énormément d'atouts: vivace caduque, très longue floraison ininterrompue qui peut durer de mai jusqu'aux premières gelées, rustique (résiste à -15°), résistante aux maladies, peu exigeante quant à la nature du sol, esthétiquement très belle, et enfin très appréciée des abeilles, surtout en été et à l'automne.

Sitôt posée sur la fleur, l'abeille en fait le tour en marchant sur les pétales pour sucer le nectar à la base du pistil.

On voit très bien, sur l'image suivante, où l'abeille pompe le nectar:

 

 

 

Euphorbia hypericifolia. Parmi les 2300 espèces d'euphorbes, celle-ci est l'euphorbe diamond frost. Elle est une composante d'un massif floral du jardin des sens de Besançon.

Détail de l'image pour la couleur du pollen:

Voir aussi l'espèce euphorbe de Corse, qui n'a aucune ressemblance avec la diamond frost!

 

 

Teucrium scorodonia. Appelée communément sauge des bois. Cette plante est présente sur les talus ensoleillés des chemins forestiers. Les photos ont été prises dans les Vosges Saônoises (Haut du Them) à 500 et 880m d'altitude, à la mi-juillet. Les fleurs sont bien visitées par les abeilles.

La fleur possède quatre étamines. Les deux supérieures sont plus longues que les deux autres et quand l'abeille introduit la tête dans la corolle pour récolter le nectar, les étamines appuient sur sa tête en y déposant du pollen. Le pollen ainsi déposé voyagera vers une autre fleur. Ce stratagème des fleurs est constaté aussi sur le romarin, la bugle, et bien d'autres!

Salvia splendens. Originaire du Brésil, la sauge écarlate offre de la nourriture aux abeilles de l'été jusqu'aux gelées. De plus, elle est un ravissement pour les yeux. Deux raisons qui la rendent intéressante dans les jardins.

 

Le pollen récolté est aussi écarlate:

Servance (Vosges Saônoises) le 2 septembre.

Impatiens glandulifera. Ou balsamine de l'Himalaya, ou balsamine glanduleuse. Clairières et lisières de forêt. Cette plante peut atteindre deux mètres de hauteur. Floraison de juillet à septembre. Les abeilles y trouvent une quantité abondante de nectar. A maturité, les graines sont projetées jusqu'à une distance de cinq mètres. Cette plante est considérée comme invasive. Voir aussi la renouée du Japon (autre plante invasive).

La sortie des artistes:

L'orée du bois est envahie par cette espèce invasive (Mélisey, Haute-Saône, altitude 350 m):

Thymus pulegioides. Ou thym faux pouliot, thym à larges feuilles.

Je cite Wikipédia: "Il s'agit d'une plante aromatique basse, d'environ 5 à 30 cm de hauteur ; elle est tapissante, aux petites feuilles ciliées à la base, opposées, ovales ou arrondies, aux rameaux allongés, les florifères nettement quadrangulaires avec des poils plus longs sur les angles, aux inflorescences s'allongeant en épis. C'est une plante des zones ensoleillées, broussailles, prés secs, rochers, jusqu'à 2 000 m d'altitude."

Cette plante dégage d'autant plus de parfum que le sol est sec.

Les abeilles adorent cette plante. Haut du Them (Haute-Saône), altitude 450 m, 21 juillet.

Un excellent couvre-sol:

 

 

 

Raphanus sativus. Le radis du jardin que l'on laisse monter en graine arrive rapidement au stade de la floraison. Les abeilles prélèvent sur les fleurs nectar et pollen sur une période qui peut aller du printemps à l'automne, suivant les dates de semis. Voir aussi le radis sauvage, la ravenelle.

 

Fleurs et gousses du radis:

Malva moschata. Cette herbacée vivace de 40 à 70 cm fleurit de juillet à septembre dans les prairies, jardins, lisière des champs. Photos prises en Haute-Saône (Haut du Them), altitude 500 m, dans une pâture.

Le pollen se colle sur le corps de l'abeille dès qu'elle arrive sur la fleur. Voici l'explication: d'après "Pour la science.fr", Sean Bailly: "Lors de son vol, le bourdon (ou l'abeille) se charge positivement (en électricité) en raison du frottement de l’air. Les fleurs ont, en général, une charge électrique négative – elle correspond à la charge électrique du sol transmise par le contact des racines. Le premier intérêt de ce champ électrique qui s'établit entre la fleur et l'insecte est qu’il facilite la fixation des grains de pollen sur ce dernier. Les grains restent collés au corps de l’insecte qui les transportera sur une autre plante". Illustration du phénomène ci-dessous:

Voir aussi le pissenlit, la lavatère.

Fagopyrum esculentum. Le "blé noir" cultivé sur une parcelle de Haute-Saône, près de Vesoul, objet de cet article, est en pleine floraison ce 21 juillet. Les abeilles mellifères ont investi le champ et leur nombre sur les fleurs est hallucinant.

 

 

 

 

Citrullus lanatus. Les fleurs de la pastèque sont très appréciées des abeilles mellifères.

Fleur et fruit:

Feuilles et fleurs:

Le chat protège les pieds de pastèques des campagnols, solution radicale et naturelle:

Lonicera japonica. C'est une liane à feuilles persistantes. Son nectar intéresse beaucoup l'abeille mellifère.

Ci-dessous une minuscule abeille sauvage récolte du pollen à l'extrémité des étamines. L'abeille mellifère est trop lourde (un dixième de gramme!) pour cet exercice.

Vue de l'inflorescence:

Zea mays. Les abeilles font de belles provisions de pollen sur les fleurs de maïs.

Le microcosme en effervescence: les abeilles butinent les fleurs et les fourmis élèvent les pucerons sur la tige.

Melissa officinalis. Mélisse officinale ou mélisse citronnelle. Elle forme une touffe buissonnante de 60 cm et dégage un parfum citronné quand on froisse les feuilles. La plante que j'ai pu observer était visitée par nombre de bourdons et d'abeilles sauvages, mais je n'ai pas eu la chance d'y voir une abeille mellifère.

Ci-dessous, deux parasites se sont accrochés à l'abdomen de ce bourdon:

Lythrum salicaria. Une plante des zones humides qui fournit beaucoup de nectar et un peu de pollen aux butineurs, de juin à septembre. Le pollen est visible sur cette abeille en vol:

Haut du Them (Haute-Saône)

Heracleum. Cette plante peut atteindre 2,50 m de hauteur. Jamais avant cette année 2018 je n'avais observé d'abeille mellifère sur la berce. La nourriture devient-elle rare à la mi-juillet? Est-ce dû à la sécheresse passagère?

 

Qui ne connaît pas la berce commune?

 

Crocosmia. La fleur à l'odeur de safran. Cette plante cultivée très décorative est très appréciée de l'abeille mellifère qui s'introduit dans la corolle de la fleur pour recueillir le nectar. Elle est aussi bien visitée par des abeilles sauvages, bourdons et papillons.

Les abeilles récoltent aussi du pollen sur la fleur, on le constate sur les cuisses de cette butineuse:

Mi-juillet à Haut du Them (Haute-Saône)

 

Cucumis sativus. L'abeille mellifère est assez présente dans le potager, attirée par le nectar abondant des fleurs des légumes, grâce à l'arrosage fréquent du jardin.

Ci-dessous une abeille sauvage:

 

 

Sedum rupestre. Ou orpin réfléchi, orpin des rochers, sedum rupestre. Cette plante est présente sur les vieux murs et les affleurements rocheux. Comme tous les sedum, elle est très appréciée des abeilles mellifères.

Trifolium hybridum. Trèfle hybride. On le rencontre en juillet août sur les chemins et au bord des routes. Comme le trèfle blanc, il est très visité par l'abeille mellifère.

Trèfle bâtard et lotier, en bordure d'une route nouvellement créée, Miserey-Salines altitude 300m:

Inula helenium. Une plante des prés humides, bois et haies qui peut atteindre deux mètres de hauteur. Elle attire de nombreux butineurs dont l'abeille domestique.

                  

Cosmos sulphureus. Ou cosmos mexicain. Cette plante nectarifère lumineuse et brillante, jaune, orange ou rouge, fleurit de juin à octobre. Ici une variété "Cosmic" (Origine: Kokopelli). En plus de son fort potentiel décoratif, cette plante est un vrai garde-manger tout l'été pour les abeilles, quand la floraison de printemps est terminée. Pollen de couleur jaune-orange. 

Il intéresse aussi les bourdons, abeilles sauvages et papillons

Cosmos sulfureux oranges et rouges. La sommité florale et les feuilles sont différentes de notre cosmos des jardins.
Talus floral personnel, Miserey-Salines.

Cucurbita moschata. Courge cacahuète, courge musquée, doubeurre. Très appréciée en gastronomie, cette courge attire nombre d'insectes pendant sa floraison, dont l'abeille mellifère. Le pollen se colle sur le corps de l'abeille quand elle descend au fond de la corolle de la fleur pour récolter le nectar. Voir l'article de la mauve musquée pour l'explication du phénomène.

Un plan rapproché permet de constater l'importance de ce chargement supplémentaire:

Crepis capillaris. Cette plante d'une taille inférieure à 70 cm fleurit de juin à septembre dans les prairies, friches et bords de chemins.

La crépide est fréquentée par un grand nombre de butineurs. Par exemple un citron (vert, celui-ci...):

Une abeille sauvage sur la tête de laquelle on remarque aisément les trois ocelles dont l'abeille mellifère est également équipée:

Enfin une minuscule abeille sauvage:

Un petit écart au caractère Franc-Comtois du site. Je ne résiste pas à l'envie de publier la photo ci-dessous. Il s'agit de deux gazés (Aporia crataegi). J'ai photographié ces papillons devenus malheureusement extrêmement rares en France, sur des crépides... dans la réserve naturelle de la forêt bavaroise. Ceci pour rappeler que la moitié des papillons de prairie d'Europe a disparu en 20 ans.

Vue plus générale de la crépide:

Un talus de crépides, Haut du Them (Haute-Saône):

Epilobium hirsutum L. Ou épilobe à grandes fleurs. C'est une espèce européenne.  Apparue un beau jour dans un bassin de rétention d'eau, cette plante se multiplie et attire de nombreuses abeilles mellifères, tout comme l'épilobe en épi, de juin à septembre.

Pour accéder au nectar, l'abeille doit s'introduire dans la corolle de la fleur et on peut remarquer les grains de pollen accrochés sur son dos.

L'épilobe plafonne à 1,80 m, en concurrence avec les joncs:

 

Hylotelephium telephium. Ou grand orpin. Il ponctue de touches rouge-carmin le bas-côté de la route de Servance (Haute-Saône) au Col des Croix (Vosges) sur plusieurs kilomètres. Comme tous les orpins, il attire quantité d'abeilles mellifères, de juillet à septembre.

Pollen de couleur caramel:

Le Haut du Them, le 3 septembre.

Cucurbita pepo.

Attention: la buvette n'est ouverte que le matin:

Il est midi, la fleur se referme:

 
 
 

Leonorus sibiricus. Appelée communément marijuanilla. Cette belle plante qui peut atteindre 1 m fleurit de juin à septembre.

Cette marijuanilla était sensée mettre de l'ambiance dans la ruche, mais les plantes que j'ai pu observer étaient butinées principalement par une espèce d'abeille sauvage (l'anthidie, sauf erreur):

Gros plan sur la fleur:

 

 

Fallopia convolvulus. Cette plante a le même comportement que le liseron des champs: elle s'enroule autour des plantes voisines pour grimper le plus haut possible. Les fleurs sont très petites, mais bien appréciées des abeilles mellifères.

Les tiges étant très souples, les abeilles s'accrochent à la plante dans toutes les positions possibles.

 

Haut du Them un 3 septembre, sur un talus en friche. Un gros plan sur les jeunes feuilles...

et la fleur:

 

 

Jacobaea vulgaris. Très appréciée par les abeilles, cette plante d'un mètre environ est invasive car résistante à la sécheresse et au froid. Elle est toxique (jusqu'à mortelle) pour la plupart des mammifères. D'après Wikipédia (Jacobaea vulgaris): « De même le miel provenant des abeilles butinant sur les zones densément couvertes de Séneçon de Jacob peut contenir des traces d'alcaloïdes pyrrolizidiniques mais les quantités sont si infimes qu'elles sont jugées non préoccupantes. »

Tagetes patula. Ou rose d'Inde, tagète. Plante très florifère. De 30 cm à 1 m, elle éloigne certains insectes du jardin potager, mais pas les abeilles.

 

Cleome hassleriana. Comme le cléome spinosa, cette plante est très appréciée des abeilles qui délaissent le gaura et la sauge du massif floral voisin.

Haut du Them, 17 août. Bravo pour la composition!

 

Catalpa bignonioides. Un arbre décoratif à grandes feuilles qui procure une ombre agréable l'été. Les grappes de grosses fleurs blanches sont visitées sans relâche par les butineuses de mai à juillet.

C'est aussi l'arbre aux haricots.

 

Althaea officinalis L. Guimauve sauvage, guimauve officinale ou encore mauve blanche. Rencontrée mi-juillet au bord d'un chemin de champ (vallée de l'Ognon, altitude 200m, Doubs). Abeilles mellifères et sauvages sont bien présentes.

Une abeille sauvage:

Le buisson au bord du chemin:

Carthamus tinctorius. Une plante qui se contente d'un sol caillouteux et de peu d'eau. Ressemblant au chardon, elle est robuste et demande peu d'entretien. Très décorative et mellifère, elle a reçu en 2019 la visite de beaucoup d'abeilles sauvages, comme celle présentée ici. Floraison de juillet à septembre.

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La petite abeille sauvage fait une belle provision de pollen:

 

 

Satureja hortensis. Une plante aromatique du potager connue pour assaisonner les grillades et qui possède des vertus aphrodisiaques (Satureja: herbe à satyre). De plus, elle est mellifère et fleurit de juillet à octobre.

Jasione laevis. Ou jasione des jardins. Une plante très intéressante pour les abeilles. Résistante au froid et ne craignant pas la chaleur, elle peut être semée sur les talus, comme celle photographiée ici. Les abeilles viennent nombreuses butiner les fleurs de juin à août et récoltent un pollen d'une couleur "lie de vin" inhabituelle.

Foeniculum vulgare. Le fenouil est une plante intéressante pour les abeilles. De plus, il est ornemental, culinaire et mellifère. Rustique, il se débrouille tout seul.

Une bien belle langue pour se délecter de nectar:

La floraison s'étend sur plusieurs mois et les fleurs sont visitées par une nuée d'insectes. Le spécimen photographié ici dépasse deux mètres de haut.

Une fois la plante en graines, elle fait le bonheur des oiseaux, comme ici cette fauvette qui vient déjeuner tous les matins:

Haut du Them, Haute Saône.

 

Heliotropum arborescens. La famille des héliotropes comprendrait 250 espèces dans le monde. Cette plante vivace au feuillage semi-persistant qui fleurit de juin à novembre attire surtout les papillons. Cette fleur est sûrement d'un intérêt relatif pour les abeilles mellifères qui la visitent occasionnellement.

Deux plants d'héliotropes séparés par une sauge:

Sempervivum montanum. Habituellement présente à l'état sauvage au-delà de 900 m d'altitude, on la trouve aussi dans les jardins de Franche-Comté à des altitudes inférieures (Haut du Them, Haute-Saône). Résistante au froid et à la sécheresse, la joubarbe fleurit de juin à août. Je n'ai pas encore vu d'abeille mellifère sur le massif de joubarbe et on ne trouvera donc ci-après sur les fleurs que des abeilles sauvages.

On remarque ci-dessous sur le front de l'abeille sauvage, entre les deux yeux principaux, les trois ocelles que l'on trouve également sur le front de l'abeille mellifère:

Salvia x amistad. Une sauge hybride découverte récemment en Argentine. Comme toutes les sauges, elle est appréciée des abeilles. La sauge amistad a la particularité intéressante de fleurir de juin jusqu'aux premières gelées de l'hiver. Ci-dessous, l'abeille récolte le nectar entre la corolle et le calice.

Les abeilles n'hésitent pas aussi à s'introduire complètement dans la corolle de la fleur pour recueillir le nectar. Parc Micaud, Besançon.

Epilobium angustifolium. Ou Laurier de Saint Antoine. La tige peut atteindre deux mètres cinquante. Elle fleurit de juin à septembre sur les talus, les ravins humides, dans les clairières. Cette plante accueille beaucoup de visiteurs. La floraison de chaque pied dure longtemps et les abeilles sont assidues. C'est une importante source de nectar pour les abeilles.

Vue de l'inflorescence caractéristique, avec une piéride du chou en approche, Rioz (Haute-Saône):

Plateau du Haut-Doubs, Vue sur Montmahoux:

Plateau des mille étangs, Vosges Saônoises:

Aruncus spp. Reine des bois, aronce. Cette plante illumine les talus ombragés des Vosges saônoises et du Jura de mai à juillet.

Choisya ternata. Un buisson compact au feuillage persistant dont la floraison abondante dégage un parfum d'agrumes. De plus, cette floraison est biannuelle: d'avril à mai et de septembre à décembre.

Jardin des Sens, Besançon.

Stachys byzantina. Oreille d'ours, oreille de lapin...

Ci-dessous, un xylocope qui apprécie beaucoup cette plante. Il est photographié aussi sur la sauge sclarée et la verveine de Buenos Aires

Promenade de la gare d'eau, Besançon

Rumex acetosella. Une "mauvaise herbe" de 10 à 50 cm que les abeilles fréquentent. La petite oseille s'installe sur les terrains acides et rocailleux.

Le Haut du Them, altitude 450 m, le 9 juillet

Tetradium daniellii. Un arbre rustique qui peut atteindre 10 m de hauteur. Floraison en fin d'été, de juillet à septembre. D'après Wikipédia (Tetradium daniellii): "La fleur de ce Tetradium offre un des nectars les plus riches en sucre (44 à 64 %) dont la quantité par fleur atteint 0,2 mg. Le pollen constitue également une très bonne source de nourriture pour les abeilles. La floraison correspond dans certaines régions à une période creuse précédant celle du lierre qui a lieu en octobre. L'arbre est apprécié des apiculteurs car sa floraison comble un vide mais aussi parce que l'essence ne montre pas de phénomène d'alternance comme le robinier ou le tilleul. Le miel peut avoir un goût particulier mais cela a peu d'importance car il est récolté par les abeilles en fin de saison et sera donc utilisé comme réserve hivernale par les abeilles et non récolté par l'apiculteur."

Fleurs et feuilles:

Photos prises le 28 septembre au Jardin des Sens, Avenue de l'Helvétie à Besançon. Cet arbre ne semble pas avoir trop souffert de la sécheresse de l'été 2018 et les abeilles sont très nombreuses sur les fleurs.

Rosa eglanteria.

Détail de l'image, couleur du pollen récolté:

Vue des feuilles à sept folioles:

Monarda citriodora. Parfumée et très jolie dans les jardins, pleine de vertus pour la pharmacie, les amateurs de tisane, les fins gourmets et les abeilles.

Détail des fleurs:

La plante en début de floraison, début juillet:

Verbascum nigrum. Ou molène bouillon noir. Présent sur les talus routiers et les terrains vagues, il ne dépasse pas 1,20 m et fleurit de juin à septembre.

Le pollen est d'une belle couleur orange:

Région de Servance (Haute Saône). Voir aussi le bouillon blanc.

Deutzia x magnifica. L'espèce présentée ici a un port érigé et atteint 2 m de haut. Les fleurs sont doubles. Les abeilles l'apprécient.

Voir aussi le deutzia grêle, espèce naine.

Une variante: le deutzia perle rose découvert le 2 juin à l'occasion des "Rendez-vous aux jardins". Jardin Floral Le Bouquet D'aquarelles à Pouilley les Vignes.

 

Convolvulus arvensis. Le liseron est butiné très occasionnellement par les abeilles. C'est d'ailleurs la première année que je vois des abeilles mellifères s'y intéresser. Les fleurs sont butinées le matin avant qu'elles se referment. Floraison de juin à septembre.

Voir aussi le liseron des haies.

Allium ampeloprasum. Le poireau du jardin potager est visité par les abeilles si le jardinier le laisse monter en graine. Elles trouvent dans la multitude de fleurs composant le capitule, du nectar et un peu de pollen.

Une multitude de fleurs:

 

Nepeta cataria. Ou menthe aux chats. C’est une plante herbacée, vivace, de 10 à 30 cm, qui fleurit de juin à septembre.

Détail de la corolle:

Jardin de la Gare d'eau, Besançon. Une autre "menthe aux chats" est décrite ici.

 

 

 

 

Securigera varia ou Coronilla varia. Plante européenne utilisée à bon escient pour couvrir les talus routiers.  La coronille bigarrée résiste bien à la sécheresse. Les abeilles sont nombreuses sur les fleurs, ce 4 juillet, après un mois de juin caniculaire. Floraison de juin à septembre.

Gros plan sur le pollen récolté:

Une langue bien pendue pour aspirer le nectar au plus près du nectaire de la fleur!

Silhouette de la plante:

Couverture de talus routier résolument mellifère: coronille bigarrée, mauve musquée, millepertuis... Châtillon le Duc (Doubs)

 

Potentilla erecta. Ou potentille dressée, tormentille. De la famille du rosier, de 5 à 30 cm de hauteur. Habitat: bord des routes, lieux humides. Le pédoncule de la fleur est fin et souple et l'abeille se retrouve systématiquement à l'envers pour butiner.

Et pour sortir de cette position, ce n'est pas simple:

Pour confirmer, une nouvelle image d'exercice acrobatique (ci-dessous). C'est la même abeille qui a été photographiée pour illustrer cet article. On peut remarquer que son antenne droite est partiellement cassée et que ses ailes sont bien abîmées: cette butineuse a déjà bien vécu.

Entre la route et l'étang, Le Frahy (Haute-Saône), le 15 septembre:

Verbascum thapsus. Parmi la centaine  d'espèces de molènes (du genre Verbascum) celle-ci est appelée communément bouillon blanc. Cette plante peut atteindre 2 m de hauteur. Elle fleurit de juin à septembre.

Abeille sauvage et abeille domestique sur le même plan exécutant la même tâche:

Photos prises sur un remblai à Haut du Them (Haute Saône), altitude 450 m. Voir aussi le bouillon noir.

Leycesteria formosa. Appelé aussi chèvrefeuille de l'Himalaya. Un arbuste caduque très rustique qui peut atteindre deux mètres de hauteur. Il est bien visité par les abeilles mellifères, bourdons et papillons. Jardin des Sens, Besançon, le 3 juillet.

L'abeille profite des trous pratiqués dans la corolle par d'autres insectes pour accéder au nectar:

Salvia microphylla. Ou sauge de Graham. Cette jolie plante cultivée est très appréciée des abeilles, comme toutes les sauges. Grande période de floraison, de mai jusqu'aux gelées! Photo ci-dessous: l'abeille prélève le nectar dans la corolle de la fleur.

Images suivantes: le nectar est puisé à la base des pétales, dans le calice, au plus près du nectaire de la fleur.

L'abeille charpentière (xylocope) apprécie aussi... C'est la plus grosse abeille sauvage d'Europe et compte-tenu de son poids, elle doit s'agripper à plusieurs fleurs à la fois pour prélever le nectar.

Un beau contraste de couleurs:

Le 16 septembre à Chevroz (Doubs), un village qui aime les abeilles. Beaucoup de plantes mellifères sont présentes dans les rues, et ce n'est sûrement pas un hasard. Devant la ruche, le sedum remarquable.

Stachys officinalis. Ou bétoine. C'est une plante de 20 à 60 cm qui fleurit de juin à octobre dans les prés ou les taillis.

Elle est aussi appréciée par de nombreux insectes:

Haut du Them (Haute-Saône), altitude 500m.

Euonymus japonicus. Arbuste intéressant pour former une haie, car il est persistant et résiste au gel. Les rameaux sont serrés et ce fusain supporte une taille sévère. Il est très apprécié des abeilles qui se bousculent sur les fleurs ce 3 juillet, au Jardin des Sens de Besançon.

Plantago major. Floraison de juillet à septembre. Le grand plantain ou gros plantain, plantain des oiseaux. Une plante médicinale, culinaire et mellifère. Entre autres propriétés, les feuilles froissées soulagent la douleur des piqûres d'insectes et limitent l'inflammation. Non froissées, ces feuilles se mangent en salade. De plus, les fleurs procurent à l'abeille mellifère nectar et pollen. Enfin, les graines nourrissent les passereaux. Et on qualifie le plantain de mauvaise herbe!

Liatris spicata. "Plume du Kensas" ou liatride. De la famille des astéracées, cette plante décorative est mellifère. Floraison de juillet à septembre. Hauteur: environ un mètre.

Albizia julibrissin. Albizia, Arbre à soie, Acacia de Constantinople. Arbre absolument décoratif et mellifère. Il est visité par une multitude d'insectes, abeilles mellifères et sauvages, bourdons...

Les Auxons (Doubs)

 

Medicago sativa. Alfalfa ou grand trèfle. Cultivée pour l'alimentation du bétail, elle est aussi présente à l'état sauvage en bordure de route, bord des champs, terres incultes. Floraison en août septembre. Dans cet article, deux plants différents photographiés à Chaucenne et à Miserey (Doubs), le 13 septembre.

La deuxième plante photographiée (ci-dessous) est recouverte de pucerons et c'est un va-et-vient incessant de fourmis sur la tige.

Entre le talus et la route:

Entre le champ et la route:

 

Calluna vulgaris. C'est une des plantes caractéristiques des tourbières. On la distingue de la bruyère grâce à la corolle de la fleur qui est double. Comme elle, c'est une plante mellifère.

La tourbière de Frasne (Haut-Doubs) le 8 août:

Vicia cracca. Vesce craque, vesce jargeau, vesce à épis ou encore pois à crapauds. Rencontrée en lisière d'un champ de céréales, loin d'autres espèces florales, cette vesce accueillait bon nombre d'abeilles mellifères.

Stachys palustris. La plante se développe où elle peut avoir "les pieds dans l'eau" Photographiée ici au bord du plan d'eau de Marnay (Haute-Saône), le 13 septembre. Elle est fréquentée par les abeilles, à cette période où les floraisons deviennent rares. Elle atteint 1m et fleurit de juillet à septembre.

Détail des fleurs:

Coreopsis verticillata. Le coréopsis verticillé est une plante vivace buissonnante d'environ 50 cm qui fleurit de juin à septembre. Elle appartient à la famille très prisée des abeilles mellifères: les astéracées. Chaque plant fournit une grande quantité de fleurs.

 

Koelreuteria paniculata. Savonnier, arbre à lanternes. Originaire de Chine, cet arbre décoratif est très apprécié des abeilles mellifères pendant sa période de floraison, en juin juillet. Résistant au froid, peu exigeant en eau, il a bien sa place dans les parcs et jardins de Franche-Comté.

Fleurs et fruits:

Besançon Saint-Claude, 28 juin.

 

Ocimum sanctum. Floraison de juin à octobre. Appelé aussi tulsi, la plante indienne anti-stress aux multiples vertus. Elle est très appréciée également par les abeilles mellifères.

Retour vers la ruche après une belle récolte de pollen de basilic sacré.

Ci-dessous, une abeille mellifère atteinte de la maladie noire.

A son retour à la ruche, les abeilles saines lui en interdiront l'entrée, afin que la colonie ne soit pas contaminée par le virus. Illustration ci-dessous concernant une autre abeille malade qui est retenue manu militari au bord de la planche d'envol, hors de la ruche:

Allium senescens. La plante présentée semble être la variété Allium senescens montanum. Comme toutes les variétés d'aulx, celle-ci intéresse les pollinisateurs.

Yucca. Plante succulente qui ne craint pas la sécheresse. Pendant les périodes de canicule, elle offre aux abeilles du nectar qu'elles ne trouvent plus sur d'autres plantes qui s'étiolent. Floraison de juin à septembre. Cette plante est originaire d'Amérique Centrale. Elle est pollinisée là-bas par des insectes nocturnes spécialisés. En Europe, les abeilles mellifères ne peuvent récolter que le nectar. Sans pollinisation, le yucca ne donnera pas de graines en Franche-Comté.

L'abeille doit glisser sa langue sous les pétales pour récolter le nectar.

Cleome spinosa. Une plante passionnante d'origine mexicaine. Quatre pétales ovoïdes et de longues étamines (qui ont donné à la fleur le nom courant de "fleur araignée"). Les sommités fleuries apportent aux butineurs nectar et pollen de juillet à octobre au fur et à mesure de la croissance de la plante. Elle accueille ainsi les abeilles après les floraisons de printemps, quand la nourriture commence à se faire rare.

La fleur araignée:

Les étamines très longues et souples du cléome obligent l'abeille à pratiquer l'acrobatie pour récolter le pollen. Cette récolte a lieu le soir, avant le coucher du soleil, et c'est un bourdonnement impressionnant autour des inflorescences. Alors que tous les butineurs ont quitté le massif floral, il est étonnant de voir tout un bataillon d'abeilles mellifères affairé sur les cléomes!  Exception qui confirme la règle, les trois photos ci-dessous ont été réalisées à l'aide d'un flash.

Sitôt la nuit tombée, un papillon de nuit de taille impressionnante, le sphinx du liseron, prend le relais avec sa très longue trompe bien adaptée au butinage en vol:

Pendant sa croissance, la plante projette ses rameaux en tous sens, tel un feu d'artifice. Elle atteint ici 1,80 m de hauteur et 1,50 m de large! Ci-dessous: trois pieds de cléomes.

Miserey-Salines

 

Helenium. Grande plante rustique d'un mètre vingt qui forme de très beaux massifs décoratifs aux couleurs chaudes. Période de floraison intéressante d´aoút à novembre. Elle reçoit la visite d'un grand nombre d'abeilles mellifères.

Pollen de couleur orange:

Encore plus belle par transparence.

Spirea billardii. Une plante élégante de deux mètres de hauteur qui fleurit de juin à août et qui est très appréciée par les abeilles mellifères.

Couleur du pollen:

Détail de l'inflorescence:

Mélisey, Haute-Saône, une haie imposante en bordure de route.

 

 

Hyssopus officinalis. Floraison de mars à novembre! De la même famille que l'agastache (Lamiacées), l'hysope est une plante horticole, médicinale, culinaire et ... mellifère!

Angelica sylvestris. Plante de 1 à 2 m de hauteur qui affectionne les sols humides. Utilisable en cuisine (pâtisserie, liqueurs) et en pharmacie, elle est aussi une source abondante de nourriture pour les butineuses. Photos prises sur une zone humide à 400 m d'altitude. Haut du Them (Haute-Saône).

La végétation de la zone humide atteint 1,50 m de hauteur et l'angélique culmine bien au-dessus!

Matricaria recutita. Ou camomille allemande, camomille sauvage. Abeilles mellifères et sauvages, bourdons, papillons, mouches... cette fleur est bien appréciée.

Détail des feuilles, différentes de celles de la grande camomille:

 

Begonia. Le bégonia est butiné occasionnellement par les abeilles mellifères.

L'abeille mellifère, lorsqu'elle sort de la ruche pour récolter nectar et pollen, ne butinera en règle générale qu'une seule espèce de fleur, contrairement à certaines abeilles sauvages. Dans le cas présent, la même abeille mellifère butinera indifféremment les bégonias blancs et rouges au cours de la même expédition, puisqu'il s'agit de la même espèce de plante. L'abeille ci-dessous vient de quitter les bégonias blancs.

Un bel agencement de bégonias rouges et blancs. Servance (Haute Saône), début septembre.

 

Wisteria. Une plante décorative au parfum envoûtant, mais rarement butinée par les abeilles.

Un exemple de glycine en agglomération, au soleil levant (Besançon Palente, boulevard nord). La maison a hélas été rasée depuis.

Ci-dessous, la glycine livrée à elle-même en campagne. Elle grimpe après les arbres environnants:

Détail de l'inflorescence, de belles grappes de fleurs:

Carduus. Jusqu'à présent considéré comme l'ennemi numéro 1 dans nos campagnes, le chardon (dont certaines espèces sont d'ailleurs protégées) est un maillon de la biodiversité qui apporte aux insectes nectar et pollen et ensuite des graines pour les oiseaux.

Couleur du pollen de chardon récolté par l'abeille:

Un des nombreux visiteurs:

Dans le jardin de Dame Nature, le chardon a tout à fait sa place (Haut du Them, Haute-Saône):

Comme pour le cirse, le chardon reçoit une grande variété d'insectes pendant la floraison et ses graines nourrissent ensuite les passereaux comme le chardonneret élégant dont la diminution des effectifs est aujourd'hui inquiétante.

Ocimum Basilicum Bascuro. Floraison de juin à octobre, suivant les dates de semis. Une variété de basilic en boule.

Zinnia americana. Une variété parmi 20 espèces connues et de nombreux cultivars. Jardin des Sens, Besançon, le 6 août.

Reseda lutea. Appelé aussi herbe jaune ou réséda des teinturiers. Je cite Ooreka: "Elle possède des propriétés médicinales (calmantes, diurétiques, sudorifiques) et tinctoriales (principalement les tiges et les feuilles contiennent un pigment jaune permettant de produire une teinture de qualité). Le réséda odorant intervient aussi dans la composition de nombreux parfums". Cette plante vivace odorante de 70 cm de hauteur est très appréciée par les abeilles. Floraison sur une période intéressante, de mai à octobre.

Gros plan sur le pollen récolté:

Le réséda dans le massif de fleurs, au début de sa floraison à la mi-mai:

Une touffe de réséda sur un trottoir, le long d'une clôture le 1er août, en pleine canicule:

Une touffe isolée sur la gravière de Geneuille (Doubs) le 7 septembre:

 

Agastache rugosa. Une plante vivace mellifère originaire d'Asie qui atteint 1,20 m et fleurit de juin à octobre. Ci-dessous, une redoutable araignée crabe guette les butineuses. Danger mortel pour l'abeille mellifère.

Au sujet de l'araignée crabe, voir le genêt et la ciboulette.

Clerodendron bungei. En pleine floraison début août, cet arbre à fleurs odoriférant attire de nombreuses abeilles. Jardin des Sens, Besançon.

Sedum album. L'orpin blanc est comme toutes les variétés d'orpins, une plante au top 10 des abeilles mellifères. Les photos ont été prises sur les berges du Doubs, un 18 juin, en plein centre ville de Besançon. Une grosse concentration de butineuses...

Pour la couleur du pollen:

 

Gros plan sur la plante:

Entre le chemin de halage et le Doubs, une quantité de nourriture conséquente pour les butineuses:

Polygonum aviculare. La plante ne dépasse pas 30 cm de hauteur, mais la longueur dépasse facilement le mètre. Les tiges sont très enchevêtrées. Les fleurs minuscules sont présentes à l'aisselle des feuilles, par deux ou quatre. Floraison de mai à novembre. Elle est rarement butinée par les abeilles mellifères qui trouvent plus rentable alentour. Les oiseaux consomment les fruits de cette plante l'hiver.

Gros plan sur les fleurs:

La renouée photographiée ici recouvre un remblai de terre avec la verveine et la renouée à feuilles d'oseille.

Origanum majorana. Jardin des Sens, Besançon, le 6 août. La marjolaine rencontre un grand succès auprès des abeilles mellifères.

Le trafic est tellement dense sur la marjolaine que l'araignée crabe, bien cachée dans la plante, espère tôt ou tard capturer une butineuse (ci-dessous, à droite):

 

Perovskia atriplicifolia. Perovskia à feuilles d'arroche. Une plante d'agrément aussi appréciée par les abeilles que la lavande. Floraison de juin à septembre.

Jardin des sens, Avenue de l'Helvétie, Besançon.

 

Linaria purpurea. Cette plante cultivée très rustique de 50 à 70 cm est peu exigeante en eau et préfère un sol drainant. Elle fleurit en juillet-août et comme la linaire commune, elle est bien appréciée des abeilles.

L'éperon de la fleur est bien visible ci-dessous:

La linaire accueille aussi d'autres butineurs

Cirsium vulgare. Spectacle garanti avec le cirse. De juin à octobre, cette plante reçoit la visite d'un nombre impressionnant de butineurs. Exemple ci-dessous: une abeille sauvage (halicte de la scabieuse) au sommet de la fleur, deux abeilles mellifères et à droite, une autre abeille sauvage plus petite.

Abeille sauvage (osmie cornue) et abeille mellifère:

Un halicte mâle vient courtiser une femelle:

Pas moyen de butiner tranquille:

Ci-dessous, une abeille sauvage minuscule cherche une place sur la fleur. À gauche, l'abeille mellifère paraît monstrueuse, mais les deux abeilles sont strictement à la même distance de l'appareil photo. Cela permet de comparer facilement les différences de taille des deux abeilles (12 mm et 6 mm).

Le pollen du cirse est de couleur très claire:

 Le cirse est souvent confondu avec le chardon; voici le détail de la tige, des feuilles et de la fleur du cirse :

Si un cirse pousse sur votre propriété, ne l'arrachez pas !!!  Après la floraison qui permet de nourrir une faune nombreuse, les chardonnerets viendront manger les graines, et là aussi, c'est du spectacle! Le chardonneret élégant qui porte bien son nom est en passe d'être classé "espèce vulnérable" en France... victime collatérale des herbicides.

 

Lavandula x intermedia. La plante qui fait l'objet de cet article est probablement du lavandin. Située à proximité d'un massif de lavande, elle est aussi fréquentée que celle-ci par des butineurs de tout poil non encore exterminés par le glyphosate.

Epilobium dodonaei. On rencontre cette plante dans les zones alluviales. Les photos de l'article ont été prises sur la gravière de Geneuille (Doubs) le 5 septembre. Cette plante est butinée par des abeilles sauvages et mellifères de juillet à septembre.

Détail de la fleur: quatre pétales et quatre sépales pétaloïdes:

Voir aussi l'épilobe hirsute et l'épilobe en épi.

 

 

Lavandula angustifolia. Une plante très appréciée par tous les butineurs encore vivants aujourd'hui sur notre planète. Floraison de juin à août.


  

Voir aussi le lavandin.

Heuchera. Appelée aussi "désespoir du peintre", à cause de ses fleurs minuscules et de ses tiges frêles difficiles à peindre. Elle est aussi le désespoir du photographe pour la même raison. L'heuchère est utilisée dans les jardins comme plante décorative, grâce à ses feuilles qui prennent toutes les couleurs possibles. Mais ce sont bien les fleurs minuscules qui attirent les butineuses et cette plante est bien visitée.

 

A vos pinceaux, reproduction de l'image ci-dessous autorisée pour le peintre!

Clinopodium acinos. Ou calament acinos. On trouve cette petite plante d'une vingtaine de centimètres dans les friches rocailleuses. Elle fleurit de mai à septembre et offre aux butineuses pendant cette période creuse nectar et pollen. Les abeilles sont très nombreuses sur cette plante le 5 septembre.

Vallée de l'Ognon, gravière de Geneuille (Doubs), altitude 214 m. Ce parterre de petites fleurs mauves passerait inaperçu s'il l'on n'y percevait pas un bourdonnement soutenu:

 

Melilotus officinalis. Plante mellifère à tige dressée, jusqu'à 1,20 m. Elle fleurit de juin à octobre. Est utilisée comme engrais vert (rotation des cultures en agriculture biologique) et comme plante médicinale. Elle est très appréciée des abeilles, comme le mélilot blanc.

Miserey-Salines

Castanea sativa. Gros succès! Si vous êtes à proximité d'un châtaignier en fleurs, vous percevrez un intense bourdonnement. Inutile de chercher les abeilles sur les fleurs environnantes, toutes les butineuses sont dans l'arbre...

Vue de l'inflorescence:

Le problème pour photographier les abeilles dans un châtaignier, c'est que les fleurs sont haut-perchées. Merci à Sylvie qui a pu abaisser les branches avec son râteau pour amener les floraisons à hauteur de l'objectif. Les abeilles, trop occupées à leur tâche, n'ont pas été dérangées par ces variations d'altitude. Mélisey (Haute-Saône), 14 juin.

Potentilla fructicosa. Ou potentille ligneuse. Une plante composante de bordures décoratives, très appréciée des abeilles. La floraison s'étend sur une longue période, d'avril à octobre.

Un beau caramel de pollen:

Miserey-Salines, un 16 juin:

Melisey (Haute Saône), le 4 septembre.

Hibiscus. Arbuste pouvant atteindre 5 m et autant en largeur. Les fleurs sont monochromes ou bicolores. La floraison s'étale généralement de mars à octobre.

On a du mal à identifier cette abeille noire complètement "pollinisée". Explication du phénomène: voir l'article de la mauve musquée.

Un bel hibiscus au lavoir de Sauvagney (Haute-Saône)

 

Œnothera pilosella. Les fleurs de l'onagre s'ouvrent le jour ou la nuit, suivant les variétés. Pour la pilosella présentée ici, les fleurs s'ouvrent à la tombée de la nuit. Ce sont d'abord quelques abeilles couche-tard et les papillons de nuit qui en profitent, ensuite les abeilles lève-tôt le lendemain matin. Les fleurs se fanent dans l'après-midi et sont remplacées par une nouvelle vague le soir. La floraison s'étale sur une longue durée, de juin à octobre. Cette plante est très décorative et atteint un mètre de hauteur, avec de nombreuses ramifications. Elle semble être toutefois d'un intérêt limité pour l'abeille mellifère qui trouve souvent mieux pas loin.

Récolte du nectar à la base des pétales, en compagnie de minuscules insectes:

Récolte du pollen:

Les pétales des fleurs ont la légèreté de celles du coquelicot. L'abeille n'est nullement dérangée par le vent qui lui rabat un pétale sur la tête:

Souvent les abeilles cherchent à s'introduire dans la fleur qui n'est pas encore complètement ouverte.

Le massif, au lever du soleil:

 

Amaranthus. La floraison de "la queue de renard" passerait presque inaperçue, tellement les fleurs sont discrètes.

Saponaria officinalis. La saponaire officinale est une plante de 40 à 80 cm qui fleurit de juin à septembre.

Une belle langue! Admirez la technique quand l'abeille ne peut se poser sur la fleur pour prélever le nectar...

La minuscule et discrète abeille sauvage, elle, peut se poser directement sur les étamines pour récolter le pollen:

Détail pour la couleur du pollen:

Hemerocallis. L'hémérocalle se décline en un nombre incalculable de variétés. Elles dégagent un parfum agréable, sont très décoratives et... mellifères. La fleur ne dure qu'une journée, mais les abeilles sont au rendez-vous en grand nombre.

L'abeille s'introduit tout au fond de la corolle:

Elle a aussi la possibilité de prélever le nectar en glissant sa langue entre les pétales, à leur base:

L'hémérocalle intéresse aussi les abeilles sauvages:

Hémérocalle et lupins

Persicaria lapathifolia. Floraison de juillet à septembre. Cette plante se limite à une soixantaine de centimètres. Elle n'est pas invasive, tout au plus envahissante. Elle est butinée occasionnellement par les abeilles mellifères.

Borago officinalis. Les abeilles adorent ! Elles trouvent sur cette plante du nectar en abondance du printemps à l'automne, de mars à novembre !

 

D'après Abeilles et Fleurs Juillet-Août 2013: "Elles peuvent aussi récolter un peu de pollen sur les fleurs ayant déjà été visitées par les bourdons. En effet, seuls les bourdons sont capables de faire vibrer les anthères par des contractions rapides de leurs muscles alaires pour détacher les grains de pollen".

 

D'après Wikipedia: "Son nectar a une teneur en saccharose de 42 à 53%, chaque fleur produit en moyenne 1,1 à 1,3 mg de sucre en 24 heures ... le miel de bourrache contient des alcaloïdes de pyrrolizidine (poisons à base de plantes), qui sont introduits dans le miel par les abeilles à travers le pollen. Le risque est minimisé par le mélange avec d'autres miels moins contaminés."

 

Collecte du nectar :

et collecte du pollen:

Détail de la fleur:

La bourrache a un port étalé et ne dépasse pas un mètre de hauteur. Elle se ressème spontanément d'une année sur l'autre.

La bourrache peut aussi garnir un talus:

 

Cota tinctoria. Anthémis des teinturiers, cota des teinturiers. Une fleur appréciée des abeilles mellifères et sauvages. Ci-dessous, une abeille mellifère qui nettoie ses antennes avant de quitter la fleur.

Ci-dessous, une petite abeille sauvage, on peut comparer les tailles!

 Fleurs et feuilles:

Les camomilles au Jardin des Sens à Besançon le 8 juin:

 

Verbena officinalis. Cette plante aux fleurs minuscules procure tout de même à l'abeille mellifère nectar et pollen. La verveine photographiée ici a créé une veritable couverture sur un remblai de terre rapportée, recouvrant le gazon qui avait été semé. Elle est butinée occasionnellement par les abeilles mellifères.

Calystegia sepium. Les abeilles sont présentes occasionnellement sur le liseron des haies. Floraison de mai à septembre. Les fleurs de cette plante grimpante sont de grande taille (jusqu'à 6 cm).

Sedum acre L. Sedum âcre ou poivre de muraille. C'est le plus petit des orpins (5 à 10cm).  La floraison de mai à octobre permet aux abeilles de faire de bonnes provisions de nectar et de pollen après la floraison de printemps et aussi pendant les périodes de sécheresse. Très décoratif, ce sedum de couleur vive jaune citron peut être installé sur de vieux murets, en bordure de chemins secs, en rocaille ou, vu sa faible hauteur, entre des dallages. L'espèce photographiée ici s'est installée spontanément en bordure d'un chemin piétonnier et elle prolifère malgré l'aridité du lieu.

Gros plan sur le pollen récolté:

Jeunes pousses:

La moindre anfractuosité dans le revêtement permet à l'orpin de s'installer.

Celosia argentea. De la famille des amaranthes, cette plante apporte une touche contrastée dans les massifs floraux et intéresse un peu les abeilles. La floraison s'étend de juin à octobre.

Lotus corniculatus. Ou lotier corniculé. Une petite fleur très appréciée de la faune locale

Madame Argus bleu:

Monsieur Argus bleu:

Un drôle de papillon biplan:

Vue d'ensemble de la plante

Hesperis matronalis. Julienne des dames, giroflée des dames, violette de Damas. Ici une variété blanche de cette plante. D'après les observations locales, elle est peu butinée par les abeilles mellifères qui trouvent peut-être alentour d'autres sources de nourriture plus intéressantes pour elles. Cette fleur exhale un parfum agréable. Floraison de mai à juillet. Cette plante se ressème spontanément.

Collecte du nectar:

Haut du Them (Haute-Saône), 8 juin.

 

Alstroemeria. Ou alstroemère.  Absolument décorative et de floraison longue, de l'été à l'automne, cette plante incontournable dans les massifs floraux rencontre beaucoup de succès auprès des passants et des abeilles, de juin à octobre. Les abeilles adoptent deux techniques pour la collecte du nectar: en le prélevant à l'extérieur de la fleur, à la base des pétales en glissant la langue entre ceux-ci ou un peu moins souvent, en s'introduisant directement dans la corolle, comme ci-dessous:

Dole (Jura), le canal des Tanneurs.

Clinopodium nepeta. Plante aromatique, culinaire et mellifère. Les abeilles apprécient ses fleurs de juillet à septembre. On doit l'installer sur un sol drainé, ensoleillé ou mi-ombragé. Le calament népéta supporte la chaleur et le froid.

Papaver orientale. Le pavot d'orient est fréquenté par les bourdons, les abeilles mellifères et sauvages qui viennent y faire de bonnes provisions de pollen.

Ci-dessous, l'abeille mellifère a déjà réalisé une belle pelote de pollen violet foncé. On remarque aussi qu'en plein vol, elle nettoie son antenne gauche avec sa patte antérieure. Cette "toilette" est réalisée souvent par l'abeille avant qu'elle quitte la fleur: voir par exemple ici.

Ci-dessous une petite abeille sauvage "pollinisée" de mauve. Haut du Them (Haute-Saône).

Gros plan sur la fleur du pavot d'orient:

Agastache rugosa. Agastache menthe à fleurs blanches. Originaire de Chine, c'est une plante mellifère et culinaire qui atteint 1,20 m de haut. Floraison de juin à octobre.

Ci-dessous, une abeille sauvage:

Filipendula ulmaria. Appelée aussi herbe aux abeilles, belle des prés, spirée ulmaire. Plante médicinale (en particulier à l'origine de l'aspirine), culinaire et mellifère. Présente dans les zones humides cette plante est originaire d'Europe. Floraison de juin à août.

Ci-dessous: noter la couleur verte inhabituelle du pollen récolté:

Ci-dessous, sur le rameau de gauche, les fruits en spirale sont déjà formés:

 

Nigella damascena L. Cette plante décorative élégante est appréciée des abeilles. La floraison s'étale de juin à septembre.

Les pistils de la fleur badigeonnent copieusement de pollen la tête et le dos de l'abeille lorsqu'elle s'approche pour siroter le nectar:

Rudbeckia. Belle plante de 0,80 m à 2 m suivant l'espèce. Le rudbeckia est très apprécié des abeilles. Il fleurit en fin d'été quand les fleurs deviennent rares. Il ne supporte malheureusement pas la sécheresse. Melay (Haute Saône), fin Août.

Thymus serpyllum. Le thym serpolet est une plante de 10 cm de hauteur qui peut s'étaler sur 50 cm. Son feuillage est persistant et résistant au gel jusqu'à -20°. Le thym serpolet est présent sur les terrains secs, caillouteux, mais ensoleillés. Pendant la floraison de juin à septembre, ça sent bon la garrigue.

Gros plan sur l'inflorescence:

Mélisey (Haute Saône):

Ligustrum vulgare L. Aussi raisin de chien, bois noir, bois puant... C'est la seule espèce parmi les troènes qui soit d'origine européenne. Cet arbrisseau semi-persistant fleurit en mai et juin. L'espèce photographiée ici est située en bordure de forêt, et les abeilles sont nombreuses à le visiter.

Vue d'un rameau (qui était utilisé autrefois par les vanniers pour faire des paniers):

Vue du buisson à Miserey-Salines le 6 juin:

Eupatorium cannabinum. Une plante sauvage que l'on trouve à peu près partout où il y a un peu d'humidité. Pouvant atteindre 1,50 m cette plante est mellifère. On peut voir sur les photos les pelotes de pollen de couleur très claire.

 

Haut du Them, Haute Saône.

Parthenocissus tricuspidata. Les fleurs minuscules cachées sous le feuillage procurent aux abeilles un abondant nectar au moment de leur floraison, en juillet-août. Quand on passe à cette période devant une vigne vierge, on perçoit un important bourdonnement. Les abeilles passent d'une fleur à l'autre sous les feuilles.

Papaver rhoeas. Royaume des bourdons, le coquelicot sauvage est visité très occasionnellement dans notre région par les abeilles pour son pollen. Floraison d'avril à juillet.

Le rouge des pétales translucides du coquelicot est tellement lumineux que l'abeille dans la corolle paraît incandescente:

L'abeille quitte la fleur avec une charge de pollen de couleur marron foncé:

Chassé des champs par la monoculture intensive à la sauce herbicide, le coquelicot trouve aujourd'hui refuge sur les talus.

Colchicum autumnale. Elle est assez commune, la colchique dans les prés de Franche-Comté. Photos prises un 25 août à 400 m d'altitude: c'est la fin de l'été?

 

Photo suivante prise un 15 septembre:

 

Echium vulgare. . Il faut s'approcher de très près pour percevoir les nuances de couleur délicates de cette fleur. Elles passent du rose au stade du bouton au bleu vif à maturité. Les abeilles ne percevant pas la couleur rose, elles butinent les fleurs bleues matures. Ci-dessous, une exception qui confirme la règle, l'abeille butine bien une fleur rose:

La vipérine peut atteindre 90 cm, dans les friches, terrains vagues, bords de routes. Elle attire de nombreux butineurs comme ce sympathique bourdon:

Les fleurs observées de près offrent des nuances de couleurs remarquables, mais avec du recul, la vipérine perd beaucoup de son intérêt pictural:

Rosa. Vu le 2 juin au Jardin Floral "Le Bouquet d'Aquarelles" à Pouilley les Vignes, parmi 170 espèces de roses, la rose Lucia:

 

Une rose rose:

La rose Thérèse Bugnet:

Une rose blanche:

Et de superbes massifs. Autant que sur les rosiers sauvages, les abeilles mellifères font de bonnes récoltes sur les rosiers "cultivés". Voir également le rosier Robin Hood qui a la paticularité de fleurir toute l'année.

Reynoutria japonica. Véritable calamité dans nos régions, cette plante invasive fait pourtant le bonheur des abeilles.

Deux plantes invasives réunies: la renouée du Japon et l'impatiente de l'Himalaya:

Ci-dessous, une berge de rivière colonisée (Rive de l'Ognon, Haut du Them, Haute-Saône). C'est la nuit noire sous les feuilles et la végétation autochtone n'a aucune chance de s'y développer ou de survivre.

Ageratum houstonianum. Très décorative, l'agérate est visitée par les abeilles mellifères. Elles font de belles provisions de pollen sur cette petite plante de 40 cm qui fleurit du printemps à l'automne.

 

 
 
 

Ocimum basilicum purpurescens.  A voir le nombre d'abeilles présentes sur les fleurs, on peut dire sans se tromper que les abeilles adorent! Floraison suivant dates de semis de juin à octobre

Salines Royales d'Arc et Senans.

 

Veronica spicata. Il existe de nombreuses espèces de véroniques en épi. Décorative, en rocailles ou massifs, cette plante fleurit de juin à août. Nectarifère, elle est bien visitée par les abeilles.

Une variante bleue:

 

Hypericum maculatum. Plante vivace dressée jusqu'à 60 cm, présente en lisière de forêt, prairies négligées, talus, bords des routes. Absolument mellifère.

Ci-dessous, on distingue bien les petites taches (glandes) sur les pétales et les étamines:

Présence sur un talus non fauché (vive le fauchage tardif!):

Lavatera. Une plante d'agrément facile à cultiver et dont la floraison dure toute l'année. Sa croissance est très rapide et on obtient un buisson touffu en quelques mois. Elle fournit nectar et pollen aux abeilles mellifères.

Le pollen se colle sur le corps de l'abeille dès qu'elle s'approche pour récolter le nectar. Voir la mauve musquée pour l'explication du phénomène de la projection des grains de pollen sur le corps de l'abeille. Ci-dessous, cette butineuse va effectuer un vol sans visibilité pour rentrer à la ruche:

Photos prises au festival des jardins 2018 d'Arc et Senans.

Ci-dessous, une autre lavatère à la teinte beaucoup plus soutenue, photographiée aux remparts de Besançon:

Calendula officinalis. Le souci des jardins. Une fleur très intéressante pour les abeilles: nectar et pollen d'avril à novembre.

Ci-dessous une abeille sauvage:

Le souci qui s'en fait beaucoup cet été 2018 à cause du manque d'eau...

Cucurbita maxima. Cette cucurbitacée est très visitée en juillet août par une foule de butineurs.

Par exemple, les abeilles sauvages et l'abeille mellifère:

mais aussi les bourdons:

De toutes façons, le jardin est un paradis pour les butineurs.

Développement de potirons sur un tas de terreau:

Un potiron de 36 kg issu du tas de terreau de la photo précédente. Merci l'abeille !

 

 

 

 

Clematis vitalba. Je cite Ooreka: "La clématite des haies est une plante ligneuse vivace à croissance rapide, une sorte de liane à feuillage caduc, qui peut atteindre jusqu'à 30 m de long et complètement recouvrir la végétation environnante". C'est une plante mellifère.

Le 3 juin, Miserey-Salines

Eschscholzia californica. L'eschscholzia, on prononce "escolchia" ou encore plus facile: le pavot de Californie. Avec des couleurs lumineuses et variées, cette plante d'une quarantaine de centimètres est très décorative et mellifère. De plus, elle produit des fleurs sur une très longue période, de mai à octobre.

 L'eschscholzia se ressème spontanément et donne des massifs très fournis. Le bourdonnement des abeilles y est continu:

Une belle variante de couleur:

Ci-dessous l'abeille a été surprise sur le pavot par une araignée dont on aperçoit juste les pattes:

Voici le tueur:

 

Gaillardia grandiflora. La fleur des jardins de nos grand-mères. Abeille mellifère (à gauche) et abeille sauvage (à droite):

Rosa robin hood. Une rubrique spéciale pour le rosier de Robin des Bois. Vu le 2 juin au Jardin Floral "Le Bouquet d'Aquarelles" à Pouilley les Vignes. Un rosier superbe qui fournit nectar et pollen aux abeilles mellifères et sauvages du printemps jusqu'aux premières gelées de l'hiver. Rosier hybride de Moschata créé en 1927 par un pasteur anglais.

Ci-dessous, on pourrait confondre cette mouche avec une abeille, mais il s'agit d'un syrphe callicera:

Salvia pratensis. Il existe 900 espèces de sauges dans le monde, mais une dizaine seulement sont indigènes en Europe, dont la sauge des prés. Floraison de juin à août.

Sauges et roses...

Une autre espèce:

Echinacea purpurea. Les échinacées occupent une bonne place dans les massifs décoratifs. Elles accueillent les abeilles, bourdons et papillons en grand nombre. Les oiseaux se régalent ensuite des graines. Enfin, cette plante a des vertus médicinales.

Ci-dessous, une abeille sauvage:

Déclinaison orange de la fleur, toute aussi visitée par les abeilles:

Echinacées entre bidens alba et sauge, surmontées par les pennisetum. Haut du Them (Haute_Saône)

 

Campanula persicifolia. L'espèce présentée ici est la campanule à feuilles de pêcher. Les fleurs blanches sont très prisées par les abeilles mellifères.

Le xylocope (la plus grosse abeille d'Europe) est aussi intéressé par la plante:

A la lisière du bois, Auxon-Dessus (Doubs), altitude 260m, le 1er juin. Très belle composition: campanule et géranium sanguin.

Petunia. Une plante décorative facile d'entretien, appréciée des abeilles.

Du nectar et un peu de pollen:

Le pétunia a bien sa place en bordure de massifs. Haut du Them, Haute-Saône.

Campsis radicans.  Ou trompette de Jéricho, trompette de Virginie, jasmin-trompette. Ce buisson décoratif rencontre de la part des abeilles autant de succès que le robinier (faux acacia)!

La fleur est suffisamment grande pour que l'abeille puisse faire demi-tour à l'intérieur.

Le nectar est récolté aussi sur les fleurs non encore écloses:

Kniphofia uvaria. Tritome à longues grappes, tison de Satan, faux aloès. Une plante superbe qui fait tourner la tête aux passants et aux abeilles... qui sont très nombreuses à visiter les nombreux boutons floraux de chaque grappe. La floraison s'étale de mai à septembre.

Récolte du pollen:

Ci-dessous, récolte du nectar. La corolle de chaque fleur étant relativement étroite, l'abeille ne peut y introduire que la tête.

Un très beau massif à Chaucenne (Doubs) altitude 230 m, le 30 mai.

 

Lysimachia punctata. Une plante des berges de rivières mesurant jusqu'à 1 m de hauteur, présente aussi dans de nombreux jardins. La floraison s'étale de juillet à septembre. Les fleurs ci-dessous sont occupées par des abeilles sauvages. D'après Paul Westrich, dans son ouvrage "Wildbienen - Die andere Bienen" (Abeilles sauvages - les autres abeilles): "la lysimaque a la particularité de ne pas offrir aux butineuses de nectar sucré, mais une huile grasse (lipide). Cette matière grasse est utilisée par la femelle d'une abeille sauvage (du genre Macropis) en tant qu'élément constituant du couvain". Il y a donc peu de chance que l'on rencontre une abeille mellifère sur cette plante.

Verbena bonariensis. La verveine de Buenos Aires attire un nombre impressionnant de butineurs dont l'abeille mellifère.

Ci-dessous une abeille sauvage:

Le xylocope, l'abeille XXL au jardin des sens à Besançon:

Ci-dessous un bombyle. C'est une petite mouche qui butine en volant sur place. Les battements d'ailes sont si rapides que le 1/400e de seconde était insuffisant pour les figer. Le bombyle est présent sur de nombreuses fleurs du site, comme par exemple la bugle rampante, le myosotis...

Un autre adepte du vol stationnaire, le sphinx colibri (Mélisey, Haute-Saône):

Vue générale de la plante:

 

Anthyllis vulneraria. Présente sur les talus ensoleillés (elle ne craint pas la sècheresse), elle est appréciée des abeilles qui font de belles récoltes de pollen et de nectar. Floraison de juin à septembre. Cette plante est parfois utilisée pour ses vertus dépolluantes. Ses racines sont en effet capables d'aspirer certains métaux toxiques (zinc, plomb, cadmium) présents dans un sol (source Wikipédia).

Besançon Palente fin mai 2022

Monarda didyma L. Ou thé rouge, bergamotte. Plante rustique buissonnante (1,20m). Cette plante aux multiples vertus est très mellifère. De plus, elle fleurit de juin à septembre.

Voir aussi la monarde citron.

Cirsium arvense L. En France, on le rencontre dans le Nord et l'Est de la France. Comme le cirse commun, il est très prisé des abeilles. Il atteint 1,50m et fleurit en juillet août. Photographié début août dans une forêt du Jura, à 800m d'altitude.

Geum coccineum. Les abeilles sont nombreuses sur cette jolie plante vivace qui fleurit de mai à septembre.

Détail du centre de la fleur:

Les Glacis à Besançon:

Gaura. Une plante mellifère qui fleurit de mai à octobre. 

Ci-dessous, récolte du pollen:

Cette plante apporte une touche de poésie dans les massifs floraux. Les fleurs à quatre pétales blancs disposés à plat donnent l'illusion d'un nuage de papillons. Les abeilles sont les bienvenues.

Vue globale de ce magnifique massif. Place de la mairie, Haut du Them (Haute-Saône):

 

 

Erigeron annuus L. Originaire d'Amérique du nord, elle est largement répandue en Europe où elle est considérée comme envahissante. Elle semble intéresser moyennement les abeilles sachant que dans la zone où les prises de vue ont été faites, il y avait aussi deux variétés de cirse, du mélilot jaune et de la bardane qui eux sont bien appréciés. Forêt domaniale de la Fresse (Champagnole, Jura).

On peut constater, lors de cet été 2022 particulièrement chaud et sec, la colonisation par la vergerette de toute la surface de la gravière de Geneuille (Doubs).

 

 

 

Hippocrepis emerus ou Coronilla emerus. Cet arbrisseau qui pousse à l'état sauvage en Europe est quelquefois planté dans les jardins. Il fleurit de mai à juillet.

Collecte du nectar à la base de la corolle de la fleur:

Coronille bien développée, en bordure de propriété à Etray (Doubs), altitude 710 m:

 

 

Anemone X hybrida. Cette variété hybride horticole fleurit tout au long de l´été et de l´automne. Absolument décorative du haut de ses 1,20m, elle est aussi très prisée par les abeilles pendant les périodes creuses de floraison.

Raphanus raphanistrum. Radis ravenelle, radis sauvage. Une "mauvaise herbe" pour les agriculteurs, un régal pour les abeilles, d'avril à août.

Le coup classique: on plonge la tête bien au fond dans la fleur pour siroter le nectar...

...et on ressort le front enduit de pollen. Dame Nature maîtrise parfaitement les techniques de reproduction!

Hypericum androsaemum. Androsème officinal. Comme tous les millepertuis, l'androsème est très apprécié des abeilles.

Les fleurs et les feuilles:

Jardin du Casino, Besançon, 18 mai.

Echium plantagineum. Cette plante, vue sur un talus en bord de route accueille beaucoup d'abeilles. Contrairement à la vipérine commune, la vipérine faux plantain est très ramifiée et forme un ensemble assez étalé de hauteur modeste. Lieu: Mélisey (Haute-Saône).

Détail de la fleur qui nous offre les mêmes nuances de couleur que la vipérine commune.            

Vue d'ensemble:

 

Centaurea aspera. Cette plante basse à feuilles étroites fleurit de mai à septembre sur les terrains pauvres en eau.

La centaurée est aussi beaucoup visitée par les bourdons et abeilles sauvages:

Elaeagnus angustifolia. Arbre d’argent, arbre du paradis, éléagne à feuilles étroites, olinet, chalef. Un très bel arbre qui peut atteindre 10 m et qui fleurit de mai à juillet. Les fleurs mellifères émanent un parfum sucré très agréable.

Jardin des Sens, Besançon, 18 mai:

Tagetes teniufolia. Oeillet d'Inde, ici l'une des multitudes de variétés: le Lemon Gem. Ce cultivar est particulièrement apprécié des abeilles au vu de sa fréquentation. La floraison s´étale de juillet à octobre. Il est bien visité par les abeilles mellifères pendant cette période creuse de floraison. Les abeilles ont la tête "enfarinée" de pollen.

La Croix de Malte... avec une branche de plus:

 

Prunella vulgaris. Ou brunette. Une petite fleur dressée, de couleur allant du blanc au violet.  Elle fleurit de juin à septembre dans les prés.

 

Buddleja alternifolia. Arbuste de 2 à 4 m aux fleurs couleur lilas parfumées, qui sont bien visitées par les abeilles dès la mi-mai.

La langue de l'abeille est suffisamment longue pour atteindre le nectar dans le calice de la fleur:

Tour de la Pelote, Besançon

Mentha arvensis. Cette plante se développe sur un sol humide (ici au bord d'une mare, Haut du Them, Haute-Saône) et fleurit de mai à octobre. Ce 16 août, les abeilles mellifères sont aussi présentes sur la menthe des champs que sur l'impatiente de l'himalaya voisine.

Gros plan sur le pollen:

Arctium lappa. Grande bardane ou bardane commune. Cette plante atteint 2 m de hauteur. Le fruit de cette plante a inspiré le créateur du célèbre scratch. Floraison de juillet à octobre.

En dehors de la fâcheuse manie qu'elle a de s'accrocher aux poils des animaux et aux vêtements, la bardane est appréciée des abeilles et bourdons. Elle a aussi des vertus médicinales...

Geranium sanguineum. Le géranium sanguin est une plante ornementale qui ne craint pas le gel. C'est un couvre-sol à croissance rapide. Floraison de mai à l'automne.

Ci-dessous, butinage tête en bas et vue sur les feuilles:

On rencontre aussi une déclinaison à fleurs blanches (Geranium sanguineum alba) qui n'a plus rien de sanguin:

 

Bidens ferulifolia. Cette plante décorative qui fleurit de mai à octobre fait le bonheur des abeilles.

Ce très beau massif comporte des plantes appréciées par les abeilles sauvages et mellifères: échinacées, sauge et bidens. Haut du Them (Haute-Saône)

Centaurea cyanus. Appelé aussi bleuet sauvage *. Le bleuet des champs est souvent présent dans les champs de céréales, comme ci-dessous en lisière d'un champ de blé:

Aux couleurs vives très variées, les espèces cultivées de bleuets aussi sont bien appréciés du jardinier et des abeilles mellifères:

* Ne pas confondre avec une autre plante cultivée dénommée également bleuet sauvage, qui produit des fruits proches de la myrtille.

Voir aussi la centaurée rude, espèce sauvage.

Lychnis flos-cuculi ou Silene flos-cuculi. Lychnis fleur de coucou ou œil-de-perdrix. Floraison de mai à août.

Le pollen récolté est de couleur gris-marron:

 

 

Jasione montana. Sur un massif rocheux des Vosges Saônoises (Haut du Them) à 550 m d'altitude, une touffe isolée de jasione des montagnes recevait la visite d'abeilles mellifères et sauvages un 15 août.

Ci-dessous, ce n'est pas une fourmi, mais une petite abeille sauvage qui butine:

Haut du Them

 

 

Cymbalaria muralis. Appelée aussi linaire cymbalaire ou ruine de Rome. Cette jolie plante vivace qui s'enracine dans les interstices des vieux murs offre aux abeilles mellifères nectar et pollen (de couleur beige) d'avril à octobre.

Le long pédoncule de cette fleur minuscule ploie sous le poids de l'abeille mellifère qui pèse quand même un dixième de gramme!. L'éperon de la fleur est bien visible sur l'image ci-dessous.

En dehors de la taille et de la couleur, la fleur elle-même ressemble beaucoup à celle de la linaire commune.

Un excellent couvre-muraille (ou couvre-sol) et une source occasionnelle de nourriture pour les abeilles.

Ci-dessous, la plante est entretenue:

La ruine de Rome à l'état sauvage:

 

Allium purple sensation. Cet ail décoratif d'un mètre de hauteur fleurit de mai à août. La boule d'une dizaine de centimètres de diamètre est composée d'une multitude de petites fleurs. Comme pour les autres espèces d'alliums, il est très apprécié des abeilles pour son nectar et un peu de pollen.

Linaria vulgaris. Une plante de 30 à 80 cm de hauteur qui pousse sur les talus, terrains vagues, prairies, sur sols caillouteux ou sableux. Floraison de mai à septembre.


Assez "lourds" et disposant d'assez de force pour entrebâiller la fleur, les abeilles mellifères et les bourdons seraient les seuls à pouvoir l'ouvrir.

D'autres butineurs ne pouvant pénétrer dans la fleur, découpent tout simplement une ouverture à la base de l'éperon pour récolter le nectar:

... et les abeilles en profitent aussi. On peut deviner la langue de l'abeille dans l'éperon, grâce à la transparence de la fleur:

Voir aussi la corydale, autre fleur à éperon butinée de la même manière par l'abeille. Et voici un gastéropode moustachu:

 Vue de l'inflorescence de la linaire:

Ci-dessous, vue de la linaire en situation sur un remblai (Haut du Them, Haute Saône), le 16 août:

Une touffe de linaires dans le Jura, le 20 septembre:

Eupatorium purpureum. Cette plante est plus grande et plus lumineuse que l'eupatoire chanvrine. Elle atteint les deux mètres sur sol frais et humide. Après observations, elle semble attirer davantage les abeilles mellifères que l'eupatoire chanvrine (peut-être aussi grâce à la présence d'un rucher proche?).

Les abeilles présentes sur les fleurs sont "enfarinées" de pollen:

Medicago lupulina. Cette plante, qui ne dépasse pas 30 cm, est utilisée comme couvre-sol ou engrais vert. Elle est aussi mellifère. D'après Wikipédia: "sa richesse en nectar, sa longue durée de floraison et son aptitude à pousser en terrains secs en font une espèce utiles pour les pollinisateurs". Rencontrée sur un talus routier. Floraison d'avril à octobre.

Voir son association avec le sainfoin.

Sempervivum tectorum. Cette plante demande beaucoup d'ensoleillement, mais se contente d'un support pauvre et ne craint ni le froid, ni la sécheresse. Elle est appréciée des abeilles.

Haut du Them (Haute-Saône), 15 août.

Daucus carota. Cette plante très répandue est visitée par les abeilles mellifères en été, quand les principales floraisons sont terminées et que les abeilles recherchent de la nourriture. On remarque ci-dessous la petite fleur pourpre caractéristique, au centre du capitule.

Les abeilles font de belles provisions de pollen sur la carotte:

Miserey-Salines

Onobrychis viciifolia. Une plante fourragère et mellifère. Photographies prises sur un talus routier début mai. La floraison s'étale de mai à août.

Vue sur le pollen récolté:

Sainfoin sur tapis de luzerne lupuline.

Sur les hauteurs de Miserey-Salines:

 

Hypericum perforatum. Les feuilles sont couvertes de petits points translucides jaunâtres visibles par transparence. Les tiges présentent deux lignes saillantes. Voir aussi le millepertuis taché et le millepertuis à grandes fleurs. Les millepertuis sont très appréciés des abeilles.

Mélisey, Haute-Saône.

Cirsium arvense. Ou chardon des champs. Plante très répandue de 50 à 130 cm, que l'on ne trouve plus guère que dans le friches et sur les talus. Elle est une aubaine pour les abeilles, car elle fleurit de juillet à septembre, lorsque les autres floraisons sont terminées et que la nourriture se fait rare. Elles y récoltent nectar et pollen. De plus, en fin de floraison, les chardonnerets viennent récolter les graines, comme pour le cirse commun.

Les talus non fauchés sont une importante source de nourriture pour nombre d'insectes et d'oiseaux.

Weigela floribunda. Cet arbuste rustique qui fleurit en mai juin est apprécié des abeilles. Pour accéder au nectar, elles s'introduisent entièrement dans la corolle de la fleur.

Succisa pratensis. ou Mors du diable... Plante vivace de 30 cm à 1 m, présente dans les pâtures, prés et bois humides. Floraison de juillet à octobre.

Le pollen de la succise est de couleur très claire (récolté plus haut par une abeille mellifère et ci-dessous par une abeille sauvage):

Dans une pâture de Haute-Saône.

Nepeta faassenii. Comme la cataire (Nepeta cataria), cette plante a des effets euphorisants sur les chats. L'espèce présentée dans cet article (Nepeta faassenii) est appelée aussi menthe aux chats. La floraison s'étend de mai à octobre et elle paraît donc plus intéressante du point de vue mellifère que la cataire.

Cette menthe aux chats est plus petite que la cataire et peut être utilisée comme couvre-sol.

Chelidonium majus. Prononcer kélidoine. La grande chélidoine, l'herbe à verrues. Une plante vivace qui se contente de peu pour se développer. On trouve quelquefois des abeilles sur la chélidoine. Elles y récoltent un beau pollen jaune citron.

Gros plan sur la fleur:

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